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Après le premier séjour à Boulay Bouchta, en janvier 2018, J’avais envie de revenir pour approfondir sur plusieurs sujets:
l’architecture vernaculaire, spécialement son système constructif et structurel.
l’insertion de l’architecture dans le paysage, notamment avec les rochers.
le patrimoine civil (les marabouts de Moulay Bouchta) et militar (kasbah de Amergou).
03.1 Architecture
La situation géographique de Moulay Bouchta est assez particulière, on pourrait dire qu’il se trouve sur les versants sud des montagnes du Rif, dans la ligne de délimitation entre les régions de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma et de Fès-Meknès, un espace géographique où la plaine entre en contact avec les premiers contreforts des montagnes du Rif. Ce positionnement sur deux substrat géologique propose divers matériaux de construction; terre argileuse et pierre. Par ailleurs, les terres destinées à la culture des oliviers, fournissent du bois pour l'exécution des structures de couverture des bâtiments, bâtiments qui sont recouverts d'un enduit de sable et de chaux. Pourtant, nous trouvons, de manière généralisée, des maisons construits en pisé, avec une largeur moyenne de 3 mètres, avec des toits à double pente (pour drainer les eaux de pluie) qui reposent sur une charpente en bois d'olivier.









03.2 Paysage
03.3 Patrimoine
Au sommet de la montagne de Amergou, il y a une fortification qui contrôlait un carrefour de routes qui dataient, au moins depuis le 11e siècle, date probable des premières remparts faits par la dynastie Almoravide. Il y a des historiens qui mentionnent une origine plus tardive, au 12e siècle, pendant la dynastie Almohade. L’absence de failles archéologiques rendent imposible une datation plus exacte, mais quand on voit puis le sommet tout le territoire qui contrôle et si l’on tient en compte que la route qui connectait le détroit de Gibraltar et Fès dans un axe nord-sud, puis Kénitra et Oujda (et pourtant l’Algérie) dans un axe ouest-est, on se rendre compte que nous sommes dans un lieu stratégique. D’ailleurs, l’existence de restes de murailles dans le village au bord du barrage al-Wahda (nommé Fès el-Bali), pratiquement au pied de la montagne, nous donnent assez de pistes pour imaginer un passé beaucoup plus important qu’il le paraît. Il faut aussi mentionner que avant la création du barrage, la rivière Ouargha arrivait jusqu'au village et qui une fois connectée au fleuve Sebou, irriguait une région qui était déjà occupée pendant la période romaine, pendant laquelle les communications se faisaient fondamentalement de manière fluviale.





























Credits texts, photos and drawings: Carlos Pérez Marín